Mediapart accusé de «pourrir toutes les élections» après ses révélations sur Loiseau

«À chaque fois qu’il y a une élection il va nous ramener une petite soupe comme ça», a estimé dans l’émission Les Grandes Gueules sur RMC le fromager Johnny Blanc, commentant la récente révélation faite par Mediapart sur la présence de Nathalie Loiseau sur une liste d’extrême droite par le passé.
Sputnik

Soulignant que le passé de Nathalie Loiseau, cette ancienne ministre chargée des Affaires européennes qui a quitté ce poste pour mener la liste LREM aux élections européennes, ne l’intéressait pas, l’artisan fromager Johnny Blanc invité sur le plateau de l’émission Les Grandes Gueules a estimé que Mediapart, qui se trouve derrière les récentes révélations à son sujet, gâcherait les choses à chaque fois qu’il y aurait une élection.

​«Est-ce que Mediapart ne serait pas le maillon faible de la presse française? Moi, les videurs des poubelles, je ne les supporte plus. Il va nous pourrir toutes les élections. À chaque fois qu’il y a une élection il va nous ramener une petite soupe comme ça», a-t-il déclaré.

Nathalie Loiseau commente sa présence sur une liste d'extrême droite dans le passé
Après avoir estimé que la presse était, ces jours-ci, «en panne d’inspiration», M.Blanc s’est fait corriger par Daniel Riolo, qui a souligné que Mediapart c’était au contraire «la grande inspiration» et que ce qu’ils produisaient était «très travaillé».

«Il y a des informations beaucoup plus importantes que d’aller fouiller dans les poubelles sur ce qui s’est passé il y a 40 ans sur une candidate qu’on ne connaissait pas il y a encore six mois», a alors rétorqué M.Blanc.

Mediapart a révélé le 22 avril qu'en 1984, Nathalie Loiseau figurait sur une liste d'un syndicat apparenté à l'extrême droite, notamment au GUD, lors d'élections étudiantes à Sciences Po. Contactée par ce site d’information, l'ancienne ministre des Affaires européennes a d'abord affirmé n'«avoir aucun souvenir» de sa présence sur une liste de l'UED. Nathalie Loiseau a fini par reconnaître une «erreur» après que le document, au départ qualifié de «faux», lui a été présenté par Mediapart.

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