L'ambassade d'Algérie en France a été condamnée plusieurs fois pour «des violences sur les employés et le non-respect du Code du travail» français, a révélé le journal Le Parisien dans une enquête réalisée auprès des victimes. Selon la même source, bien qu'ayant obtenu gain de cause, les victimes n'ont toujours pas été dédommagées par l'ambassade algérienne. Sputnik a tenté de recueillir plus d'informations auprès de l'ambassade, sans succès.
La première victime a affirmé au média qu'après 23 ans comme conducteur d'officiels au sein de l'ambassade d'Algérie, il a été mis à pied fin 2013 à la suite d'un changement de direction, «sans sommation ni explication». Après trois mois sans salaire, il a été rappelé pour être licencié, précise le quotidien.
Anis, quant à lui, a déclaré avoir été agressé physiquement par son supérieur et avoir reçu son 13e salaire directement par virement, sans être déclaré.
Enfin, Le Parisien affirme que malgré sa condamnation, si l'Algérie ne veut pas payer, il n'existe «aucun moyen d'obliger cet État à le faire». Contactée par le média, l'ambassade d'Algérie a refusé de réagir. Sputnik a également tenté d'en savoir plus auprès de la représentation algérienne en FRANCE, sans succès.