L’ex-candidate démocrate à la présidentielle américaine Hillary Clinton a jugé ironique la détermination de Washington à obtenir l’extradition de Julian Assange, dont le projet WikiLeaks avait, en 2016, diffusé des messages piratés de son directeur de campagne John Podesta:
«Je crois qu’il y a une pointe d’ironie dans le fait qu’il est peut-être l’unique étranger bienvenu aux États-Unis sous cette administration», a déclaré l’ancienne secrétaire d’État, citée par AP.
Ces déclarations sont à l’opposé de l’idée, évoquée par Mme Clinton à l’époque où elle dirigeait le département d’État, de réduire M.Assange au silence à l’aide d’un drone, selon l’un des documents révélés par WikiLeaks:
Suite à son arrestation, le vice-Président américain Mike Pence a promis de traduire l’Australien en justice pour «diffusion d’informations classifiées par les États-Unis».