Armée algérienne: certaines «parties étrangères» veulent déstabiliser le pays

Le chef de l’état-major de l’armée algérienne, Gaid Salah, a estimé que certaines «parties étrangères, partant de leurs antécédents historiques» avec l’Algérie, tentent de «déstabiliser» le pays et de «semer la discorde entre les enfants du peuple», selon le site d’information TSA. Mais de quelles parties parle-t-il exactement, sans les nommer?
Sputnik

Certaines parties étrangères, «partant de leurs antécédents historiques» avec l'Algérie, essaient de «déstabiliser» le pays nord-africain, a déclaré Gaid Salah, chef de l'État-major de l'armée algérienne, cité par le site d'information TSA.

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«Avec le début de cette nouvelle phase et la poursuite des marches, nous avons déploré l'apparition de tentatives de la part de certaines parties étrangères, partant de leurs antécédents historiques avec notre pays, poussant certains individus au-devant de la scène actuelle en les imposant comme représentant du peuple en vue de conduire la phase de transition, afin de mettre en exécution leurs desseins visant à déstabiliser le pays et semer la discorde entre les enfants du peuple», a-t-il affirmé.

Le chef de l'armée a ajouté qu'en vue de «déjouer les tentatives d'infiltration de ces parties suspectes, nous avons consenti tous nos efforts au sein de l'Armée nationale populaire» pour préserver cet «immense élan populaire de l'exploitation par ceux qui le guettent à l'intérieur et l'extérieur».

Face à une vague de contestation du peuple algérien, le Président Abdelaziz Bouteflika a quitté son poste le 2 avril. Le parlement algérien, avec ses deux chambres, s'est réuni le 9 avril pour mettre en application l'article 102 de la constitution. À cet effet, il a entériné la vacance définitive du poste de Président de la République et installé le Président du sénat, Abdelkader Bensalah, comme chef de l'État par intérim pour une durée de 90 jours. Ce dernier doit s'atteler durant cette période à l'organisation d'une élection présidentielle à laquelle il n'a pas le droit d'être candidat.

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