Certaines parties étrangères, «partant de leurs antécédents historiques» avec l'Algérie, essaient de «déstabiliser» le pays nord-africain, a déclaré Gaid Salah, chef de l'État-major de l'armée algérienne, cité par le site d'information TSA.
Le chef de l'armée a ajouté qu'en vue de «déjouer les tentatives d'infiltration de ces parties suspectes, nous avons consenti tous nos efforts au sein de l'Armée nationale populaire» pour préserver cet «immense élan populaire de l'exploitation par ceux qui le guettent à l'intérieur et l'extérieur».
Face à une vague de contestation du peuple algérien, le Président Abdelaziz Bouteflika a quitté son poste le 2 avril. Le parlement algérien, avec ses deux chambres, s'est réuni le 9 avril pour mettre en application l'article 102 de la constitution. À cet effet, il a entériné la vacance définitive du poste de Président de la République et installé le Président du sénat, Abdelkader Bensalah, comme chef de l'État par intérim pour une durée de 90 jours. Ce dernier doit s'atteler durant cette période à l'organisation d'une élection présidentielle à laquelle il n'a pas le droit d'être candidat.