«Les Gilets jaunes, ce qui nous frappe, c’est un double paradoxe», a déclaré Ismaël Emelien au micro de France Inter.
«Ils nous disent exactement ce que nous on avait dit pendant la campagne. C’est-à-dire qu’ils nous disent à la fois que leur souhait principal c’est que le travail paye. Ils ne revendiquent pas une redistribution massive, ils ne revendiquent pas le fait d’augmenter tous les minimas sociaux, ils demandent que le travail paye», a expliqué ce proche conseiller d’Emmanuel Macron qui a annoncé sa démission début février.
Et d’ajouter que le deuxième élément rappelant la campagne du parti lancé par Emmanuel Macron était que les Gilets jaunes ne se reconnaissaient ni dans la gauche ni dans la droite.
«Et donc, ils nous renvoient quelque part à la figure ce que nous on a dit il y a deux ans. C’est quelque chose qui est interpellant. Ça veut dire qu’il y a quelque chose qui n’a pas marché jusqu’à présent et qu’on est prêt à reconnaître sans aucun problème, c’est que les choses n’ont pas assez changé», a-t-il encore expliqué, ajoutant que les difficultés consistaient dans le fait qu’entre le moment où une loi est signée et celui où les changements interviennent et sont ressentis par ceux qui sont concernés il se passe beaucoup trop de temps.