En évoquant face à des officiels et des représentants des forces de l'ordre réunis dans la caserne Iéna de Carcassonne «les troubles qui agitent le pays depuis novembre», la garde des Sceaux a mis en garde tous les casseurs à la veille de l'acte 19 des Gilets jaunes.
«Quand des casseurs vous agressent, vous attaquent, la France est avec vous», a-t-elle lancé à l'adresse notamment des policiers, gendarmes et CRS déployés dans la cour de la caserne. «Nous serons sans merci avec les casseurs [….] Ce que veulent ces gens, ce n'est pas le dialogue, leur seule revendication c'est la violence», a-t-elle ajouté. «Les manifestants pacifiques doivent prendre leurs distances» avec ces fauteurs de troubles, a-t-elle aussi préconisé.
Ses propos ont fait un carton sur les réseaux sociaux. Certains ont dénoncé la politique du deux poids, deux mesures du gouvernement:
Notamment dans le dossier Benalla:
D'autres ont au contraire soutenu cette initiative:
Emmanuel Macron a défendu vendredi le recours à l'armée depuis Bruxelles disant qu'il a été décidé de «faire appel aux militaires de l'opération Sentinelle pour ce qui est leur mission: la lutte contre le terrorisme et protéger les sites sensibles pour pouvoir décharger les policiers et les gendarmes de ces missions. Mais en aucun cas l'armée dans notre pays n'est en charge du maintien de l'ordre, c'est un faux débat absolu».
Au-delà de Sentinelle, des brigades anticasseurs dédiées seront déployées sur le terrain, des drones et des «produits avec des marquages indélébiles» permettant de «tracer» les casseurs vont aussi être employés.