Une semaine après la tragédie de Christchurch qui a emporté la vie de 50 personnes, la Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, a reçu des messages sur Twitter contenant des menaces de mort, selon le journal New Zealand Herald. La police a entamé une enquête en lien avec cette affaire.
À l'origine, une publication Twitter avec une photo de pistolet accompagnée des mots «Tu es la suivante» a été envoyée directement à Jacinda Ardern. Le message a été envoyé peu après les deux minutes de silence nationales pour rendre hommage aux victimes du massacre de Christchurch.
Ensuite, un autre tweet adressé à la Première ministre ainsi qu'à la police a été signalé par plusieurs internautes à Twitter.
La publication indiquait «la suivante, c'est toi». Le compte Twitter qui s'est avéré être inondé de propos haineux anti-islamiques, n'a été suspendu que 48 heures après la publication des menaces, ce vendredi vers 16h (heure locale).
Les tirs qui ont retenti le 15 mars dans deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, ont fait 50 morts et une cinquantaine de blessés. La police a désamorcé plusieurs explosifs artisanaux découverts dans des véhicules garés à proximité. L'auteur présumé d'au moins l'une de ces fusillades, l'Australien Brenton Tarrant, 28 ans, a été inculpé de meurtres et sera maintenu en détention provisoire jusqu'à sa comparution devant la Haute Cour le 5 avril.