En Italie, un opposant à la vaccination devient la risée du Web à cause de sa… varicelle

Massimiliano Fedriga, membre du parti la Ligue et qui a un avis mitigé quant aux règles de vaccination obligatoire imposées en Italie, a été hospitalisé pour cause de varicelle, ce qui n’a pas manqué de faire rire les internautes.
Sputnik

Massimiliano Fedriga, gouverneur de la région italienne de Frioul-Vénétie julienne et opposant à la vaccination obligatoire, a fait l'objet de nombreuses railleries après avoir révélé qu'il avait été hospitalisé pour cause de varicelle la semaine précédente. Ce membre du parti de droite la Liga avait précédemment dénoncé le décret qui rendait la vaccination obligatoire, le qualifiant de «stalinien».

M.Fedriga estime que les autorités devraient plutôt «former une alliance» avec les familles pour convaincre ces dernières de vacciner leurs enfants contre les 12 maladies évoquées par la nouvelle loi, incluant la varicelle.

Malgré son soutien à la vaccination bénévole, Massimiliano Fedriga a néanmoins été considéré comme un opposant à ce décret et, de l'avis général, a obtenu ce qu'il méritait pour s'être élevé contre les progrès scientifiques. Et même si ses propres enfants sont vaccinés, la tentation d'ironiser sur sa maladie a été trop grande.

Salut, @M_Fedriga, beau morceau de karma, hein chéri? Assurez-vous de ne pas gratter!

M. Fedriga est un opposant italien à la vaccination (y compris contre la varicelle) et vient d'obtenir la varicelle. Je l'aime

Les Français face à la vaccination : pourquoi ils hésitent
M. Fedriga est sorti de l'hôpital lundi et a remercié ses sympathisants, notamment les plus ironiques, dont le défenseur du vaccin Roberto Burioni, lequel en a profité pour expliquer qu'il aurait pu infecter une femme enceinte, causant éventuellement des malformations congénitales.

La politique de vaccination obligatoire, qui interdit aux enfants non vaccinés de fréquenter les établissements périscolaires et qui punit les parents qui ne se conforment pas à la loi en leur infligeant des amendes pouvant atteindre quelque 500 euros, a été mise en place en Italie après une épidémie de rougeole. Les deux partis de la coalition au pouvoir — La Ligue et le Mouvement 5 étoiles — se sont initialement opposés à sa mise en œuvre, mais ont depuis fait marche arrière: le décret a pris effet au début du mois de mars.

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