Massimiliano Fedriga, gouverneur de la région italienne de Frioul-Vénétie julienne et opposant à la vaccination obligatoire, a fait l'objet de nombreuses railleries après avoir révélé qu'il avait été hospitalisé pour cause de varicelle la semaine précédente. Ce membre du parti de droite la Liga avait précédemment dénoncé le décret qui rendait la vaccination obligatoire, le qualifiant de «stalinien».
M.Fedriga estime que les autorités devraient plutôt «former une alliance» avec les familles pour convaincre ces dernières de vacciner leurs enfants contre les 12 maladies évoquées par la nouvelle loi, incluant la varicelle.
Malgré son soutien à la vaccination bénévole, Massimiliano Fedriga a néanmoins été considéré comme un opposant à ce décret et, de l'avis général, a obtenu ce qu'il méritait pour s'être élevé contre les progrès scientifiques. Et même si ses propres enfants sont vaccinés, la tentation d'ironiser sur sa maladie a été trop grande.
hey, @M_Fedriga, nice bit of karma, eh sweetheart? Make sure you don't scratch! https://t.co/MpT7MsbRrE
— Al Quint (@SuburbanVoice) 19 марта 2019 г.
Salut, @M_Fedriga, beau morceau de karma, hein chéri? Assurez-vous de ne pas gratter!
@M_Fedriga is an Italian-opposer if vaccinations(including chickenpox) and just got chickenpox. I love it
— Lil Uzi Murf🤘🏼🙄🕊 (@YourManMurf) 19 марта 2019 г.
M. Fedriga est un opposant italien à la vaccination (y compris contre la varicelle) et vient d'obtenir la varicelle. Je l'aime
La politique de vaccination obligatoire, qui interdit aux enfants non vaccinés de fréquenter les établissements périscolaires et qui punit les parents qui ne se conforment pas à la loi en leur infligeant des amendes pouvant atteindre quelque 500 euros, a été mise en place en Italie après une épidémie de rougeole. Les deux partis de la coalition au pouvoir — La Ligue et le Mouvement 5 étoiles — se sont initialement opposés à sa mise en œuvre, mais ont depuis fait marche arrière: le décret a pris effet au début du mois de mars.