Taïwan, territoire au statut contesté, se préoccupe du renforcement de la force de frappe nucléaire de la Chine, suite au test de «la mère de toutes les bombes» qui a eu lieu en janvier 2019.
Selon le journal taïwanais, le nouveau bombardier pourra fournir à la Chine «sa première triade de systèmes de livraison nucléaire dispersés sur terre, sur mer et dans les airs». De plus, Pékin utilise sa force nucléaire afin d'intimider les États-Unis et Taïwan, estime-t-il.
L'auteur de l'article est certain que Taipei devra réfléchir à des voies possibles pour pouvoir assurer la sécurité et relancer son propre programme nucléaire, à défaut de soutien des États-Unis. Il fait référence au Taïwan Relations Act, une loi signée par le Congrès américain en 1979, qui ne garantit pas une intervention militaire des États-Unis pour protéger Taïwan en cas d'invasion de cette dernière par la Chine.
«Taïwan n'est pas considéré par le monde entier comme un pays. C'est pourquoi Taipei ne dispose pas de moyens de dissuasion nucléaire traditionnels et se trouve en dehors d'un «parapluie de sécurité» des États-Unis. À la différence du Japon, de la Corée du Sud et des Philippines, Taïwan manque d'engagements solides de la part de Washington», lit-on dans l'article.
Selon Taipei Times, Taïwan ne doit surtout pas négliger le danger qui provient de la Chine. Il appelle Washington à s'unir pour faire face à Pékin ensemble, bien que cette menace ne puisse pas être vaincue.