Les personnes comme le détenu qui a poignardé mardi deux surveillants avant de se retrancher au cœur du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, devraient purger leur peine dans un établissement spécialisé comme le camp de Guantanamo, a déclaré mercredi Johnny Blanc, un des chroniqueurs de l'émission Les Grandes Gueules sur RMC.
«Je n’ai pas honte de dire à ce micro qu’un Guantanamo en France pour ce genre d’individu ne me dérange pas du tout. Ces gens-là qui entrent dans une salle de concert pour tuer des gosses, tes frères, tes sœurs, je m’en fous de leurs conditions de vie. Il faut arrêter de s’apitoyer sur des personnes qui sont complètement sorties de la société. Ce sont des débris, il n’y a rien à en faire», a clamé Johnny Blanc, qui, en dehors de ses activités à la télévision, s’occupe de la production de fromages.
Selon lui, la déradicalisation de ces détenus est impossible.
«Quelqu’un qui se déradicalise, je n’y crois pas un seul instant. Le mec qui part dans cette espèce de déviance, c’est une déviance mentale […]. Cela ne se soigne pas. Donc tu peux le mettre au trou pendant 20 ans, tu vas le ressortir, il sera toujours radicalisé», a-t-il estimé.
Ce mercredi, les surveillants pénitentiaires bloquent plusieurs prisons en France en réaction à l’attaque de Condé-sur-Sarthe et à d’autres agressions contre les gardiens. L’action a été organisée à l’appel de plusieurs syndicats.
Le même jour, un surveillant pénitentiaire a été blessé par un détenu muni d’une lame de rasoir dans l'Aisne. Le surveillant s'est vu poser 13 points de suture.
Ces attaques s’inscrivent dans une série d’autres agressions contre les gardiens de prison en France ces derniers mois.
*Organisation terroriste interdite en Russie