Un chroniqueur radio propose un «Guantanamo en France» pour les détenus radicalisés

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Au lendemain de l’attaque contre deux surveillants perpétrée par un détenu radicalisé à Condé-sur-Sarthe, un chroniqueur de l’émission Les Grandes gueules de RMC, Johnny Blanc, a proposé de placer ce genre de prisonniers dans un endroit pareil au camp de Guantanamo.

Les personnes comme le détenu qui a poignardé mardi deux surveillants avant de se retrancher au cœur du centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe, devraient purger leur peine dans un établissement spécialisé comme le camp de Guantanamo, a déclaré mercredi Johnny Blanc, un des chroniqueurs de l'émission Les Grandes Gueules sur RMC.

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En France, un détenu jette une casserole d'eau bouillante au visage d'un surveillant

«Je n’ai pas honte de dire à ce micro qu’un Guantanamo en France pour ce genre d’individu ne me dérange pas du tout. Ces gens-là qui entrent dans une salle de concert pour tuer des gosses, tes frères, tes sœurs, je m’en fous de leurs conditions de vie. Il faut arrêter de s’apitoyer sur des personnes qui sont complètement sorties de la société. Ce sont des débris, il n’y a rien à en faire», a clamé Johnny Blanc, qui, en dehors de ses activités à la télévision, s’occupe de la production de fromages.

Selon lui, la déradicalisation de ces détenus est impossible.

«Quelqu’un qui se déradicalise, je n’y crois pas un seul instant. Le mec qui part dans cette espèce de déviance, c’est une déviance mentale […]. Cela ne se soigne pas. Donc tu peux le mettre au trou pendant 20 ans, tu vas le ressortir, il sera toujours radicalisé», a-t-il estimé.

Ce mercredi, les surveillants pénitentiaires bloquent plusieurs prisons en France en réaction à l’attaque de Condé-sur-Sarthe et à d’autres agressions contre les gardiens. L’action a été organisée à l’appel de plusieurs syndicats.

Un hélicoptère militaire devant le centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe - Sputnik Afrique
EN CONTINU Le détenu retranché dans la prison de l'Orne maîtrisé après un assaut
Le 6 mars, deux surveillants du centre de Condé-sur-Sarthe, près d’Alençon, ont été grièvement blessés au visage et au ventre par un détenu, condamné à une peine de 30 ans pour meurtre et apologie du terrorisme, qui s’était radicalisé en prison. Après cette attaque, le détenu, qui s’est revendiqué de Daech*, s’est retranché avec sa compagne enceinte à l’Unité de vie familiale (UVF) de la prison, affirmant être en possession d’une ceinture d’explosifs. Selon les médias, l'homme et sa conjointe auraient annoncé leur volonté de mourir en martyrs. Ils ont été blessés et maîtrisés lors d’un assaut des forces de l’ordre, la femme est plus tard décédée de ses blessures.

Le même jour, un surveillant pénitentiaire a été blessé par un détenu muni d’une lame de rasoir dans l'Aisne. Le surveillant s'est vu poser 13 points de suture.

Ces attaques s’inscrivent dans une série d’autres agressions contre les gardiens de prison en France ces derniers mois.

*Organisation terroriste interdite en Russie

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