Le Drian: «L'Algérie est un pays souverain», c’est à lui «de choisir ses dirigeants»

Évoquant ce mercredi la situation en Algérie où de nombreuses manifestations dénoncent un éventuel 5e mandat du Président Abdelaziz Bouteflika, le chef de la diplomatie française a rappelé que c’était pour la France «un pays ami» et que c’était au peuple algérien «de choisir ses dirigeants et son avenir».
Sputnik

Jean-Yves Le Drian a indiqué qu'il fallait laisser le processus électoral se dérouler en Algérie.

«L'Algérie est un pays souverain et c'est au peuple algérien, et à lui seul, qu'il revient de choisir ses dirigeants et son avenir, c'est au peuple algérien de définir ses aspirations, ce qui implique la transparence et la liberté du processus», a indiqué Jean-Yves Le Drian lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale.

Auparavant, le Quai d'Orsay avait affirmé espérer que le vote se déroulerait dans les meilleures conditions possibles, après que le directeur de campagne d'Abdelaziz Bouteflika a déposé son dossier au Conseil constitutionnel.

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Toujours selon le ministre, l'Algérie était un pays, sa stabilité est essentielle, ce qui s'y passe a des répercussions en France.

«L'Algérie est un pays ami auquel nous rattachent des liens multiples. Et évidemment ce qui se passe en Algérie a des liens directs et un fort retentissement en France, nous le constatons», a souligné Jean-Yves Le Drian.

Il a affirmé que l'Algérie était un «pays clé en Afrique et en Méditerranée».

«C'est pourquoi la stabilité, la sécurité et le développement de l'Algérie sont tout à fait essentiels, a-t-il encore noté.

Dans sa lettre lue dimanche soir à la télévision nationale, le Président Bouteflika a annoncé que «si le peuple algérien me renouvelle sa confiance» le 18 avril, «je prends solennellement devant Dieu, et devant le peuple algérien» l'engagement d'organiser «une élection présidentielle anticipée» dont la date sera arrêtée par une «conférence nationale» mise en place après le scrutin.

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