Mounir Mahjoubi met en garde contre des «groupuscules américains» lors des européennes

Le secrétaire d’État Mounir Mahjoubi, invité de la matinale de Radio Classique, a expliqué comment la France surveillera les médias lors des élections européennes pour qu’ils ne relayent pas de fausses informations. De plus, il a affirmé que des acteurs américains avaient aussi intérêt à menacer la France et à «fausser les débats».
Sputnik

Des acteurs américains, ainsi que d'autres parties incluant des groupuscules aux États-Unis, peuvent «menacer» les élections européennes en relayant de fausses informations, d'après Mounir Mahjoubi, secrétaire d'État chargé du Numérique, qui était l'invité de la matinale de Radio Classique ce jeudi 28 février.

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Il a estimé qu'en dehors des médias russes, il y avait aussi d'autres acteurs qui reçoivent des fonds venus des États-Unis et qui ont également intérêt à s'ingérer et «fausser les débats» lors des élections européennes.

«Aujourd'hui, les groupuscules qui ont intérêt à nous déstabiliser, ce n'est pas que le gouvernement russe, il y a d'autres gouvernements. Et puis, il y a des groupuscules, il y a des extrêmes droites mondiales qui sont très financées, dont certains Américains, dont certains en Russie, dont certains dans d'autres pays se réunissent, se retrouvent, financent des associations dans chacun des pays pour que des paroles libres, comme ils disent, se forment. Et ceux-là sont massivement producteurs de fausses informations».

En outre, après le Président de la République en personne puis le directeur de campagne de La République en marche (LREM) pour les européennes qui s'en étaient déjà pris à Sputnik et RT France, Mounir Mahjoubi a lui aussi accusé ces médias. Malgré l'absence de preuves dans ces accusations.

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«J'ai peur de beaucoup plus que de ces deux-là [Sputnik et RT, ndlr]», a lancé Mahjoubi.

Le secrétaire d'État a promis de surveiller «tous ceux qui vont particulièrement intervenir sur ces réseaux [sociaux, ndlr], qui vont parfois financer des contenus, qui vont accélérer certains contenus».

«Ce n'est pas le début de la censure, c'est le début du respect», a-t-il conclut.

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