Les États-Unis envisagent d’utiliser un «Cheval de Troie» contre la Russie et la Chine

Selon le général David L. Goldfein, le chef d'état-major de l'armée de l'air américaine, les États-Unis sont en train d’élaborer une nouvelle stratégie pour la conduite des hostilités contre la Russie et la Chine, dont la particularité est «l’invasion secrète», la soit-disant tactique du «Cheval de Troie».
Sputnik

Le Pentagone élabore actuellement une nouvelle stratégie pour la conduite des hostilités contre la Russie et la Chine, dont la particularité est «l'invasion secrète» au fond du territoire de l'ennemi. C'est ce qu'a déclaré le chef d'état-major de l'armée de l'air américaine, le général David L.Goldfein, lors de son discours à l'Institut de recherche de Brookings à Washington, comme le rapporte le magazine allemand Telepolis.

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Selon M.Goldfein, l'élaboration d'une nouvelle stratégie a été lancée en réponse aux «menaces» de la Russie et de la Chine. Le processus du développement de la stratégie durera environ un an et coûtera environ 135 milliards de dollars (119 milliards d'euros).

En outre, M.Goldfein a déclaré que la nouvelle stratégie impliquerait toutes sortes de troupes américaines et que le rôle principal serait joué par le chasseur F-35, lequel serait responsable de la coordination sur le terrain.

Le général américain a également indiqué que l'idée d'une nouvelle stratégie consistait à s'attaquer aux points faibles de l'ennemi, en évitant les collisions avec leurs points forts.

«C'est un changement fondamental, à la fois culturellement et techniquement», a déclaré David L.Goldfein, soulignant que la nouvelle stratégie donnerait aux troupes américaines des «avantages asymétriques» devant l'ennemi.

La publication note que la nouvelle stratégie américaine rappelle la tactique du «Cheval de Troie», mais la manière dont les États-Unis vont la mettre en œuvre est un mystère, car la Russie et la Chine ont des armes modernes qui sont capables de résister avec succès à l'armement américain.

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Pour rappel, Donald Trump avait annoncé le 1er février que les États-Unis cesseraient dès le lendemain de respecter le Traité FNI, signé en 1987 par Ronald Reagan et Mikhaïl Gorbatchev, et qu'ils s'en retireraient officiellement au bout de six mois, sauf si Moscou cessait de violer l'accord. Le ministère russe des Affaires étrangères a alors accusé les États-Unis de tester des systèmes interdits par le Traité FNI, ainsi que de déployer des systèmes de lancement Aegis sous la forme de l'ABM sur le territoire européen, qui peuvent en quelques heures se transformer d'un mécanisme défensif en arme d'attaque.

Vladimir Poutine a indiqué, le 2 février, que la Russie suspendait aussi sa participation au Traité. Évoquant, dans son discours devant l'Assemblée fédérale, le retrait unilatéral des États-Unis du Traité FNI, Vladimir Poutine a annoncé l'intention de la Russie de renforcer son arsenal pour pouvoir se défendre face aux missiles de l'Otan.

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