L'Élysée a revu les conditions d'attribution des passeports diplomatiques à ses collaborateurs, selon la présidence française. Désormais, ce ne sont que certains collaborateurs qui pourront prétendre à ce titre d'identité permettant de passer les frontières internationales plus facilement, le nombre de ces personnes ayant été réduit.
Ces changements ont lieu suite à l'affaire Benalla et dans le cadre d'une réorganisation de l'Élysée, comme l'indique France Info.
Ainsi, selon les nouvelles règles, afin de prétendre à un passeport diplomatique, «le collaborateur doit être amené de manière régulière à effectuer des missions de reconnaissance ou des voyages officiels».
Selon des médias français, après ce durcissement, certains collaborateurs de l'Élysée ont dû rendre leurs pièces d'identité diplomatiques. Alors que la présidence n'évoque que deux ou trois personnes touchées par cette nouvelle règle, Le Parisien fait état d'une dizaine.
Le Premier ministre a jugé les recommandations du Sénat à l'égard de l'Élysée «incompréhensibles et injustes», ainsi que violant la séparation des pouvoirs. Édouard Philippe s'est dit «déçu» de l'appréciation «très politique» de l'enquête sénatoriale.