Après la révélation du contenu de ce rapport, le patron des Républicains a dénoncé la mobilisation d'un «appareil d'État» visant à «dissimuler la vérité et préserver l'impunité d'Alexandre Benalla».
Interrogé sur la chaîne i24, Laurent Wauquiez a également estimé «indispensable que le Président de la République s'exprime».
«On pensait au début que c'était une simple affaire de gribouille, de quelqu'un qui aurait abusé de la confiance du Président. On découvre que les plus proches collaborateurs, que l'Élysée, que l'ensemble de l'appareil d'État ont été mobilisés pour assurer cette dissimulation de la vérité», a-t-il insisté.
Et d'ajouter: «Cette commission montre qu'il s'agit d'une affaire d'État. Ce rapport est accablant pour l'Élysée, si vous additionnez tout ce qui est établi».
Le Premier ministre a jugé les recommandations du Sénat à l'égard de l'Élysée «incompréhensibles et injustes», ainsi que violant la séparation des pouvoirs. Édouard Philippe s'est dit «déçu» de l'appréciation «très politique» de l'enquête sénatoriale.