Marqué par la nouvelle sur la main arrachée d'un Gilet jaune, l'acte 13 de la mobilisation fait de plus en plus parler. Sur les réseaux sociaux, citoyens et personnalités politiques ont de nouveau soulevé la question de l'utilisation d'armes dangereuses par les forces de l'ordre, se lançant ainsi dans une grande discussion sur ce qu'il s'est passé cet après-midi.
La manière de présenter l'état actuel des choses a piqué au vif certains utilisateurs des réseaux sociaux.
Une fois l'incident arrivé non loin de l'Assemblée nationale, un vif débat a commencé pour tenter de faire lumière sur ce qu'il s'est passé avant que l'homme n'ait été grièvement blessé.
Une attention particulière a été accordée à la décision du gouvernement grâce à laquelle la police continue d'utiliser les armes telles que la grenade GLI-F4 qui a vraisemblablement arraché la main du manifestant.
Concrètement, le terme «maintien de l'ordre» a été mis en cause.
Certains utilisateurs des réseaux sociaux ont voulu éclaircir la signification du droit à manifester tel qu'on la comprend désormais en France.
D'autres ont relevé la négligence du manifestant blessé qui lui a coûté, selon eux, une main et ont souligné la dangerosité des grenades possiblement utilisées lors des manifestations.
D'autres encore ont reproché aux médias leur choix de sujet, s'attendant déjà à ce qu'ils consacrent bien plus d'espace médiatique aux débordements et véhicules incendiés plutôt qu'à la nouvelle retentissante sur les blessures de manifestants.
Peu après que les premiers heurts entre la police et les Gilets jaunes ont été enregistrés lors de l'acte 13 à Paris, un manifestant a eu une main arrachée probablement par une grenade assourdissante et à effet de souffle GLI-F4, devant l'Assemblée nationale, rapporte un correspondant de Sputnik sur place. Selon l'AFP, la blessure aurait été causée par une «grenade de désencerclement» lancée par les forces de l'ordre.
L'homme a eu «quatre doigts arrachés» et a été évacuée par les pompiers et transportée à l'hôpital, selon la préfecture de police de Paris. Le drame s'est déroulé au moment où des manifestants tentaient de franchir les palissades de l'Assemblée nationale. Le Gilet jaune a été blessé lorsqu'il «prenait des photos des gens en train de pousser les palissades de l'Assemblée», a indiqué à l'AFP un témoin.