«Lors des négociations, il était question du prix, de l'emplacement de la production et du transfert de technologies», a déclaré le chef adjoint de la direction de l'industrie de défense de Turquie, Celal Sami Tufekci.
Les États-Unis ont mis trop de temps à présenter leur proposition finale, a-t-il indiqué, lors de son intervention jeudi à la Fondation pour les recherches politiques, économiques et sociales (SETA) à Washington. En effet, l'offre américaine n'est parvenue qu'en janvier, alors que la Turquie s'était déjà entendue avec la Russie, selon lui.
La Russie devrait fournir des S-400 à la Turquie pour l'automne 2019. Le «carnet de commandes» dépasserait le milliard de dollars, selon des responsables russes.