La vidéo a été publiée le 1er février sur le compte Twitter de la France à l'Onu annonçant le début de la présidence conjointe de la France et de l'Allemagne au Conseil de sécurité de l'organisation internationale pour les mois de mars et d'avril. Cependant, le tweet a été retiré.
Selon une capture d'écran, «pour la première fois aux Nations unies, deux pays assurent une présidence conjointe du Conseil de sécurité […] pour garantir la paix et la sécurité internationales».
Le retweet de cette actualité en anglais depuis le compte de la mission allemande à l'Onu est néanmoins présent sur le compte français.
Certains internautes ont commencé à s'inquiéter que la France puisse céder sa place à l'Allemagne au Conseil de sécurité de l'Onu.
Des utilisateurs estiment que le buzz autour de cette actualité fait suite à une ignorance du véritable sens des termes utilisés.
Le compte de la France à l'Onu a publié des réponses aux commentaires des utilisateurs égarés pour expliquer ce que signifie exactement une présidence conjointe de deux pays.
Les internautes ne s'arrêtent pas de commenter.
D'autres se réfèrent à des dictionnaires pour démontrer les sens inhérents à l'expression «présider conjointement» pour prouver l'idée de nombreux internautes que la France perd sa place au Conseil de sécurité afin de la partager avec l'Allemagne.
Après avoir décelé le sens dissimulé de ces expressions officielles, des utilisateurs estiment être dupés par les autorités et considèrent que la vidéo a été retirée suite à cette révélation.
La suppression de la vidéo en tant que déclaration d'une nouvelle étape dans les relations entre la France et l'Allemagne a lieu sur fond de tensions entre les deux pays sur le projet Nord Stream 2. Les parties sont finalement tombées d'accord sur les modalités des négociations avec Moscou sur le gazoduc, a déclaré Angela Merkel ce vendredi. Les pourparlers du Conseil de l'UE et du Parlement européen sur les amendements à la directive européenne sur le gaz pourraient démarrer la semaine prochaine.
L'Élysée aurait déclaré pour sa part que la décision sur la non-participation d'Emmanuel Macron était sans rapport avec le différend sur le pipeline, a ajouté le journal allemand.