«L'utilisation pacifique de l'énergie nucléaire est un choix stratégique pour l'Algérie», a déclaré Mustapha Guitouni, le ministre algérien de l'Énergie. S'exprimant le jeudi 7 février devant la commission des affaires économiques et de la planification à l'Assemblée populaire nationale, le responsable a indiqué que son pays comptait diversifier ses sources d'énergie afin d'être à même d'assurer l'approvisionnement de ses besoins futurs.
Exposant le projet de loi relatif aux activités nucléaires civiles, le responsable a affirmé que «le programme pacifique d'utilisation de l'énergie nucléaire requiert la mise en place d'un cadre législatif définissant les conditions des activités nucléaires et les règles de sécurité».
L'un des points les plus importants prévus dans ce projet de loi concernant le nucléaire civil est la création de l'Autorité nationale de la sûreté et sécurité nucléaires, a annoncé le ministre. Dans le même sillage, il a fait savoir qu'actuellement les prérogatives de contrôle réglementaire des activités nucléaires, relatives à «la sûreté, la sécurité et la radioprotection», sont assurées par le Commissariat à l'énergie atomique (COMENA).
Un accord nucléaire entre l'Algérie et la Russie a été signé en 2014. L'agence russe Rosatom a annoncé, à cet effet, que l'Algérie projetait la construction d'une centrale nucléaire avec un réacteur à eau pressurisée vers 2025.