L'Élysée a fait savoir qu'Emmanuel Macron recevra début février, dans le cadre du grand débat, les chefs des groupes et de partis politiques représentés à l'Assemblée nationale, au Sénat et au Parlement européen. Laurent Wauquiez (LR), Marine Le Pen (RN), Olivier Faure (PS), Jean-Luc Mélenchon (LFI)…
Sollicité par Sputnik afin de commenter la déclaration faite par le porte-parole de Debout la France (DLF) qui a fait savoir lundi que DLF était le seul parti à ne pas avoir été invité au grand débat national, Nicolas Dupont-Aignan l'a confirmé, avant d'ajouter que c'était à ses yeux «un honneur».
À la question de savoir quelles étaient selon lui les causes, le président du parti a répondu:
«Ils ont inventé une usine à gaz pour ne pas m'inviter, je pense qu'en fait comme je suis le seul opposant, l'opposant le plus dur, il ne veut pas me voir, c'est tout […] Ils nous ont expliqué qu'il fallait cinq parlementaires dans une des chambres. Ils ont inventé un truc pour surtout ne pas m'inviter. Je pense que c'est volontaire.»
«C'est ahurissant cette partialité. Monsieur Hollande m'a toujours convié. Lui-même monsieur Macron m'avait convié pour un entretien sur les européennes il y a six mois. Mon parti fait 8% des voix dans les sondages, mais monsieur Macron a peur de me voir», a-t-il en outre déclaré.
En 2017, pour les législatives Debout la France a présenté des candidats dans environ 400 circonscriptions. Mais Nicolas Dupont-Aignan a été le seul à se qualifier pour le second tour, ayant été réélu député de l'Essonne. Les différents sondages sur les européennes créditent son parti d'environ 8% d'intentions de vote.