La France et l'Espagne ont dernièrement annoncé l'abandon de leur projet d'interconnexion gazière, jugé trop cher et manquant de «maturité» relativement aux conditions du marché du gaz sur le continent européen. Suite à cette décision, la Société nationale algérienne des hydrocarbures (Sonatrach) se trouverait pénalisée, selon le journal électronique algérien Echorouk online. La raison serait les investissements consentis par la Sonatrach pour l'acheminement de quantités supplémentaires de gaz algérien vers le continent européen, selon la même source.
«L'Algérie approvisionne actuellement l'Europe par Medgaz à hauteur de 8 milliards de m3 en gaz naturel. Nous sommes en train de travailler pour augmenter la quantité à 10 milliards de m3. C'est notre objectif. Nous voulons augmenter nos capacités d'export», a-t-il affirmé. Ce projet, dont la réception est prévue pour 2020, nécessite un investissement de 31,59 milliards de dinars (soit 233 millions d'euros environ), selon le PDG.
Au vu des investissements déjà engagés, la Sonatrach se trouverait ainsi dans une situation peu confortable, selon Echorouk online.