Trump n’exclut pas que le shutdown «reparte de plus belle»

De son propre aveu, Donald Trump n’a fait aucune concession aux Démocrates en acceptant, sous la pression, de sortir de l'impasse budgétaire qui paralyse en partie depuis plus d'un mois les administrations fédérales. Il n’a fait que «prendre soins des agents fédéraux», privés de revenus.
Sputnik

Donald Trump a finalement renoncé, pour un temps, au financement de son mur à la frontière mexicaine afin de sortir du «shutdown» le plus long de l'histoire des États-Unis. Alors que certains y ont vu un signe de faiblesse de sa part, le Président américain a tenu à souligner sur Twitter qu'il cherchait à donner un coup de pouce aux agents fédéraux qui se retrouvent privés de revenus.

«Je voudrais que les gens lisent ou écoutent mon discours sur le Mur Frontalier. Cela n'était en aucun cas une concession. C'était pour prendre soins de millions de gens affectés par le shutdown, étant entendu que dans 21 jours, en cas d'absence d'accord, cela repartira de plus belle», a twitté dans la foulée Donald Trump.

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Le Président américain a proposé ce vendredi de relancer les activités du gouvernement jusqu'au 15 février sans régler la question de l'allocation de 5,7 milliards de dollars (5 milliards d'euros) pour la construction du mur à la frontière avec le Mexique.

L'arrêt des activités gouvernementales aux États-Unis, suite aux désaccords entre Donald Trump et les Démocrates du Congrès au sujet du financement du mur frontalier avec le Mexique, pourrait coûter, dès ce vendredi, autant que le mur en question, avait estimé l'agence de notation Standard & Poor's.

L'administration des États-Unis a été partiellement bloquée le 22 décembre, après que les Démocrates ont refusé d'inclure le coût de la construction du mur dans le budget de l'année 2019. Depuis, quelque 800.000 employés fédéraux, soit un quart des agents des services publics, ne sont plus payés. Certaines administrations ont été fermées, pour les autres, leurs employés toucheront leur salaire avec du retard.

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