Donald Trump a finalement renoncé, pour un temps, au financement de son mur à la frontière mexicaine afin de sortir du «shutdown» le plus long de l'histoire des États-Unis. Alors que certains y ont vu un signe de faiblesse de sa part, le Président américain a tenu à souligner sur Twitter qu'il cherchait à donner un coup de pouce aux agents fédéraux qui se retrouvent privés de revenus.
I wish people would read or listen to my words on the Border Wall. This was in no way a concession. It was taking care of millions of people who were getting badly hurt by the Shutdown with the understanding that in 21 days, if no deal is done, it’s off to the races!
— Donald J. Trump (@realDonaldTrump) 26. Januar 2019
«Je voudrais que les gens lisent ou écoutent mon discours sur le Mur Frontalier. Cela n'était en aucun cas une concession. C'était pour prendre soins de millions de gens affectés par le shutdown, étant entendu que dans 21 jours, en cas d'absence d'accord, cela repartira de plus belle», a twitté dans la foulée Donald Trump.
L'arrêt des activités gouvernementales aux États-Unis, suite aux désaccords entre Donald Trump et les Démocrates du Congrès au sujet du financement du mur frontalier avec le Mexique, pourrait coûter, dès ce vendredi, autant que le mur en question, avait estimé l'agence de notation Standard & Poor's.
L'administration des États-Unis a été partiellement bloquée le 22 décembre, après que les Démocrates ont refusé d'inclure le coût de la construction du mur dans le budget de l'année 2019. Depuis, quelque 800.000 employés fédéraux, soit un quart des agents des services publics, ne sont plus payés. Certaines administrations ont été fermées, pour les autres, leurs employés toucheront leur salaire avec du retard.