Aujourd'hui, les paiements se font de plus en plus sous forme d'écritures, notamment électroniques. Avec le bitcoin, par exemple, plus besoin de banque, mais depuis novembre dernier, le cours de cette monnaie virtuelle est en baisse constante. Alors, si le bitcoin n'avait plus d'avenir, que se passera-il avec la technologie sur laquelle il s'appuie? Sputnik s'est interrogé à ce sujet.
Lors de son interview, Piotr Dvoryankine, membre du conseil d'experts de la Douma d'État sur le soutien législatif pour le développement des technologies financières, et fondateur de CryptoLife, réseau international d'investisseurs et d'experts de l'économie numérique, a constaté «une forte volatilité du bitcoin, malgré la tendance générale à la baisse de son cours», et a qualifié de prometteuse la technologie de blockchain.
«La réponse à cette question [quel avenir attend la blockchain?, ndlr.] peut être obtenue par cela: "L'économie numérique a-t-elle un avenir?" La réponse me semble évidente. Premièrement, le fait est que l'avenir de la blockchain n'est pas directement lié à la cryptomonnaie. La cryptomonnaie est un dérivé de la blockchain, et si la première ne peut exister sans la seconde, la seconde le peut sans la première. Des géants de l'industrie tels que Bitfury offrent une utilisation raisonnable de la blockchain dans un grand nombre d'industries et les cas mis en œuvre montrent la pertinence de cette technologie», indique-t-il.
Néanmoins, Piotr Dvoryankine écarte l'idée de l'existence d'une cryptomonnaie prometteuse solide. Selon lui, «ça n'existe pas et ne peut pas exister»:
Le problème réside également dans l'utilisation de cryptomonnaie dans les échanges. Selon l'expert, l'avenir pour son utilisation dans les transactions entre des pays différents existe, mais il ne sera pas si facile à réaliser.
«Les régulateurs nationaux ont souvent des points de vue différents, même dans le cadre d'associations telles que l'Union européenne. Néanmoins, le commerce avec l'utilisation d'actifs numériques peut s'avérer plus efficace que l'utilisation de technologies traditionnelles», conclut-il.