Lors d’une manifestation qui a eu lieu ce dimanche à Athènes, un pigiste de Sputnik, Kostis Ntantamis, a été blessé et par la suite transporté à hôpital.
Deux ou trois personnes se sont approchées de l’homme et lui ont demandé de leur donner sa caméra. Il a répondu par la négative. Ils se sont donc mis à poursuivre le pigiste de Sputnik et des photographes qui avaient tenté de le protéger.
Actuellement, le pigiste se trouve à l’hôpital où on lui fait une radio de la tête. Son état est stable, il doit encore subir quelques examens médicaux.
Selon les dernières informations, Kostis Ntantamis est toujours à l’hôpital attendant les résultats de ses examens médicaux.
«Le neurologue m’a conseillé d’être suivi à mon domicile, il est probable que je ne sois pas hospitalisé», a raconté l’homme à Sputnik.
L’Union des photojournalistes de Grèce commente l’attaque
«L’attaque contre les photojournalistes au cours de la manifestation à Athènes a été préméditée, les photojournalistes étaient les cibles des agresseurs.»
Se référant à plusieurs sources, l’Union a en outre déclaré que le «groupe de personnes vêtues de noir, portant des drapeaux grecs et un aigle bicéphale sur leurs vêtements, avait des photos de journalistes».
«L’EFE exprime son rejet et indignation vis-à-vis de telles actions fascistes. Nous exhortons toutes les forces démocratiques du pays à condamner cette attaque et à voir si leur propre rhétorique ne contribue pas à de tels incidents et à de telles attaques fascistes contre les individus, la liberté de la presse et, certes, contre la démocratie elle-même», a souligné l’Union.
Le rassemblement a été émaillé par des tensions. Selon le gouvernement grec, ce sont des éléments radicaux et des membres du parti d’extrême droite Aube dorée qui en étaient responsables. Dix policiers ont été blessés, d’après les forces de l’ordre grecques. Des civils ont également été blessés, leur nombre exact n’étant pas connu à ce stade. La police affirme avoir agi conformément au règlement. Des hommes politiques estiment par contre que des policiers ont abusé de leur pouvoir et ont utilisé trop de gaz lacrymogène.
Le 11 janvier, le parlement macédonien a adopté un amendement à la Constitution pour modifier le nom du pays en République de Macédoine du Nord.