Le maire de Saint-Cirgues, commune du Lot, Christian Venriès a reproché au Président de la République et à ses prédécesseurs quelques-unes des phrases qu’ils avaient prononcées ou qu’on leur avait attribuées, créant ainsi la polémique. Comme il l’a souligné, ces expressions méprisantes ne suscitent que violence et incompréhension.
«Arrêtez de stigmatiser, d'opposer, de mépriser parce que cela ne fait que générer de l’incompréhension et de la violence. Nous avons eu Monsieur Sarkozy («Casse-toi, pauvre con»), nous avons eu monsieur Hollande ("Les sans-dents") et vous maintenant ("Les salariés de GAD, des illettrés qui n'ont même pas de permis"). Une gare, c'est un lieu où l'on croise des gens qui réussissent et ceux qui ne sont rien», a-t-il lancé ce vendredi lors de la deuxième étape du grand débat.
Et de poursuivre:
«Je ne stigmatise personne», lui a répondu Emmanuel Macron, ajoutant que, selon lui, la société pouvait «parfois conduire à sortir des phrases de son contexte».