«Arrêtez de stigmatiser, d'opposer, de mépriser»: un maire d’Occitanie interpelle Macron

© AFP 2024 Ludovic MARIN / POOL French President Emmanuel Macron attends a meeting with some 600 mayors of Occitania to relay their constituent's grievances on January 18,
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«Casse-toi, pauvre con» et maintenant «des illettrés qui n’ont pas de permis», lors de la deuxième étape du grand débat, un maire a passé en revue les phrases «stigmatisantes» que font entendre des Présidents de la République à l’encontre du peuple. «Mais il faut vraiment arrêter de jeter en pâture les plus faibles», a-t-il demandé.

Le maire de Saint-Cirgues, commune du Lot, Christian Venriès a reproché au Président de la République et à ses prédécesseurs quelques-unes des phrases qu’ils avaient prononcées ou qu’on leur avait attribuées, créant ainsi la polémique. Comme il l’a souligné, ces expressions méprisantes ne suscitent que violence et incompréhension.

«Arrêtez de stigmatiser, d'opposer,  de mépriser  parce que cela ne fait que générer de l’incompréhension et de la violence. Nous avons eu Monsieur Sarkozy («Casse-toi, pauvre con»), nous avons eu monsieur Hollande ("Les sans-dents") et vous maintenant ("Les salariés de GAD, des illettrés qui n'ont même pas de permis"). Une gare, c'est un lieu où l'on croise des gens qui réussissent et ceux qui ne sont rien», a-t-il lancé ce vendredi lors de la deuxième étape du grand débat.

​Et de poursuivre:

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«Vous traitez ceux qui ne sont pas d’accord avec vous de fainéants, de cyniques et d’extrêmes, on doit être nombreux, et cette semaine les gens en situation de difficulté, on va les responsabiliser, car il y a ceux qui vont bien et ceux qui déconnent. Mais enfin, monsieur le Président, mais il faut vraiment arrêter de jeter en pâture les plus faibles, les plus précaires et les plus démunis».

«Je ne stigmatise personne», lui a répondu Emmanuel Macron, ajoutant que, selon lui, la société pouvait «parfois conduire à sortir des phrases de son contexte».

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