L'acte 9 a vu de nombreuses agressions de journalistes couvrant la mobilisation des Gilets jaunes aux quatre coins de la France. Parmi eux, Xavier Léoty, reporter photographe pour Sud-Ouest et l'AFP à La Rochelle, qui a reçu samedi un tir de LBD au genou de la part de la police.
M.Léoty est connu des forces de l'ordre, donc le photographe ne sait pas pourquoi elles ont décidé de tirer du LBD contre lui, raconte-il.
«J'en sais rien surtout qu'a priori ils me connaissent. Ça fait quand même longtemps que je vais aux manifs à La Rochelle. Je sais pas trop», a-t-il déclaré au micro de Sputnik.
La vidéo du moment où il reçoit sa blessure a été postée par Sud-Ouest:
Le journal explique encore pourquoi leur envoyé ne portait pas de brassard indiquant qu'il faisait partie de la presse.
«Si la silhouette longiligne du photographe est connue des forces de l'ordre locales, le photojournaliste ne portait pas de brassard "presse". Pourquoi ? Car la semaine passée, lors d'affrontements précédents, il avait été la cible de gilets jaunes en raison du port de ce brassard», explique Sud-Ouest.
Depuis le début des manifestations des Gilets jaunes, les forces de l'ordre ont recours aux gaz lacrymonènes, à des grenades de désencerclement, à des grenades assourdissantes et à des tirs de lanceur de balle de défense (LBD) ou flash-balls. Tout au long des actions du mouvement, ces tirs ont blessé un grand nombre de manifestants, dont plusieurs très grièvement.
De plus, une pétition a été créée sur le site change.org, demandant à l'Onu d'ouvrir une enquête sur les violences policières à l'encontre les Gilets jaunes.