Blessé à La Rochelle par un tir de LBD, ce photographe de l’AFP témoigne à Sputnik (vidéo)

© Sputnik . Julien Mattia / Accéder à la base multimédiaАкция протеста "жёлтых жилетов" в Париже
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Un photographe de l’AFP et du journal Sud-Ouest a été touché au genou par un tir de lanceur de balle de défense (LBD), alors qu’il couvrait samedi une manifestation de Gilets jaunes à La Rochelle. Il affirme à Sputnik que les forces de l’ordre le connaissent mais dit ignorer la raison de ce tir.

L'acte 9 a vu de nombreuses agressions de journalistes couvrant la mobilisation des Gilets jaunes aux quatre coins de la France. Parmi eux, Xavier Léoty, reporter photographe pour Sud-Ouest et l'AFP à La Rochelle, qui a reçu samedi un tir de LBD au genou de la part de la police.

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Pour comprendre la situation, Sputnik a contacté le journaliste. L'homme a confirmé avoir été blessé par un tir de LBD. En raison de sa rotule fracturée, il s'est vu prescrire dimanche un arrêt de travail de 45 jours.

M.Léoty est connu des forces de l'ordre, donc le photographe ne sait pas pourquoi elles ont décidé de tirer du LBD contre lui, raconte-il.

«J'en sais rien surtout qu'a priori ils me connaissent. Ça fait quand même longtemps que je vais aux manifs à La Rochelle. Je sais pas trop», a-t-il déclaré au micro de Sputnik.

La vidéo du moment où il reçoit sa blessure a été postée par Sud-Ouest:

Le journal explique encore pourquoi leur envoyé ne portait pas de brassard indiquant qu'il faisait partie de la presse.

«Si la silhouette longiligne du photographe est connue des forces de l'ordre locales, le photojournaliste ne portait pas de brassard "presse". Pourquoi ? Car la semaine passée, lors d'affrontements précédents, il avait été la cible de gilets jaunes en raison du port de ce brassard», explique Sud-Ouest.

Depuis le début des manifestations des Gilets jaunes, les forces de l'ordre ont recours aux gaz lacrymonènes, à des grenades de désencerclement, à des grenades assourdissantes et à des tirs de lanceur de balle de défense (LBD) ou flash-balls. Tout au long des actions du mouvement, ces tirs ont blessé un grand nombre de manifestants, dont plusieurs très grièvement.

De plus, une pétition a été créée sur le site change.org, demandant à l'Onu d'ouvrir une enquête sur les violences policières à l'encontre les Gilets jaunes.

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