Les médias russes ont rapporté que les négociations entre l'Algérie et Moscou en étaient «à la dernière étape» en ce qui concernait l'acquisition de blé russe, mais n'ont pas révélé les quantités que l'Algérie pourrait importer.
Celle-ci est devenue le deuxième importateur de blé argentin en 2018 et en a importé plus de 900.000 tonnes pour une valeur totale de 160 millions de dollars. L'Argentine fera concurrence à la Russie sur le marché algérien, ce qui réduira la part de la France. En effet, l'Algérie reste le premier importateur de blé français, assurant la moitié des exportations de Paris en dehors de l'UE à hauteur de 4,3 millions de tonnes de blé en 2017 et 2018, selon les chiffres officiels français.
Selon des médias français cités par Al Ain, Paris avait pris au sérieux la menace de l'Algérie de réduire ses importations de blé français et a annoncé une visite dans le pays du ministre français du Commerce, prévue pour le premier trimestre 2019.
Selon un rapport publié par le Département de l'Agriculture des États-Unis en août 2018, l'Algérie a maintenu sa position parmi les plus gros importateurs de blé du monde, notant que ses importations moyennes pour les périodes de 2018 et 2019 ont légèrement diminué (de 7,2 millions de tonnes). Les importations céréalières totales de l'Algérie, en particulier le blé tendre et le maïs, sont estimées entre 12 et 13 millions de tonnes par an.