Jean-Luc Mélenchon a exprimé sa colère contre ceux qui ont contribué à faire interdire la collecte de fonds en faveur de Christophe Dettinger, cet ancien boxeur qui a assené des coups de poing à des gendarmes mobiles durant l'acte 8 de la mobilisation des Gilets jaunes et qui s'est présenté lundi à la police avant d'être placé en garde à vue.
«La cagnotte n'accepte désormais plus de contributions», a annoncé le site Leetchi dans un communiqué.
Une décision qui a déclenché la colère de Jean-Luc Mélenchon contre ceux qui obtenu la fin de la collecte de fonds.
Le président du groupe France insoumise à l'Assemblée nationale a expliqué qu'il n'était pas interdit en France de faire des collectes, sauf si c'est pour payer des amendes et s'en est pris à ceux qui veulent «détruire la famille aussi».
Une «cagnotte officielle en soutien à Christophe Dettinger» en ligne a fait son apparition lundi, après que l'ancien boxeur s'est livré de son propre gré à la police. Plus de 6.600 personnes y ont contribué et quelque 120.000 euros ont été récoltés. Toutefois, Leetchi a décidé d'arrêter la collecte de fonds, précisant que la cagnotte était uniquement destinée à financer les frais de justice.
À la veille du Nouvel an, Jean-Luc Mélenchon avait rendu hommage aux Gilets jaunes et à l'une de ses figures de proue, Éric Drouet, exprimant sur sa page Facebook sa «gratitude» au mouvement qui a fait son apparition fin novembre.
L'affrontement entre l'ancien boxeur et les gendarmes mobiles s'est produit au cours du huitième acte des manifestations des Gilets jaunes, qui s'est déroulé à Paris, ainsi que dans d'autres villes françaises. Dans la capitale, la mobilisation a été émaillée de heurts entre manifestants et forces de l'ordre. D'après le ministre français de l'Intérieur, celle-ci a rassemblé environ 50.000 personnes à travers la France, contre 32.000 la semaine précédente.