Interrogé par Sputnik à propos d'un récent article de Bloomberg, selon lequel la Turquie a proposé à des experts techniques américains d'étudier les systèmes S-400 livrés par la Russie, le ministre turc de la Défense nationale Hulusi Akar n'a pas confirmé ces allégations.
«Il n'y a rien de la sorte. Le processus de la réalisation du contrat pour les livraisons des systèmes russes S-400 se déroule comme prévu. C'est tout», a-t-il lancé aux journalistes avant une réunion du Parti de la justice et du développement (AKP) au parlement turc.
En septembre 2017, la Russie a annoncé avoir signé un contrat prévoyant la livraison de systèmes de missiles S-400 à la Turquie. Fin octobre, le ministre turc de la Défense nationale, Hulusi Akar, a déclaré que le déploiement de systèmes russes en Turquie devrait débuter en octobre 2019.
Pour leur part, les États-Unis exercent des pressions sur la Turquie, leur allié au sein de l'Otan, pour qu'elle renonce à l'acquisition de ces systèmes de défense antiaérienne, menaçant de refuser de lui livrer des chasseurs F-35.
Dans le même temps, une loi adoptée par le Congrès américain en 2017 prévoit des sanctions économiques contre toute entité ou pays ayant conclu des contrats d'armement avec des entreprises russes.