L’institut islamique à Rabat peine à trouver de jeunes français pour sa formation d’imam

L’institut Mohammed VI des sciences islamiques à Rabat, censé former de jeunes imams, peine à trouver des candidats en France. C’est ce qu’a rapporté le journal Le Monde dans son édition du 18 décembre, en soulignant que l’éducation dispensée dans cet institut est conforme aux valeurs de la République française.
Sputnik

Peu de jeunes français s'inscrivent à l'institut Mohammed VI des sciences islamiques à Rabat, pour y recevoir une formation d'imam. C'est ce qu'a indiqué ce 18 décembre le journal Le Monde, en précisant que, depuis 2015, cet institut tente de relever le défi de fournir à l'Hexagone des imams formés avec des préceptes religieux islamiques en conformité avec les lois et les valeurs de la République française.

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Selon le média, en ce moment même, l'institut accueille 1400 étudiants venus de France, du Maroc, et des pays d'Afrique de l'Ouest à savoir la Côte d'Ivoire, le Mali et le Niger. Tous ces jeunes sont censés devenir les futurs cadres du culte musulman sunnite dans ces pays. Les matières dispensées à l'institut sont la langue arabe, la jurisprudence islamique, le dogme, les sciences du Coran, la récitation du Saint Livre et en fin l'exégèse de ses versets.

«Je veux me former ici et revenir en France pour transmettre l'esprit de l'islam tolérant et apaisé aux musulmans de mon pays», a déclaré Morgan Callet, étudiant français à l'institut Mohammed VI, originaire d'Avion, dans le Pas-de-Calais.

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En plus de l'accord signé en septembre 2015 par François Hollande avec le Maroc, pour que l'institut Mohammed VI prenne en charge la formation de jeunes imams français, le JDD a rapporté dans son édition du 13 février que le gouvernement envisage de lancer, sur le territoire national, une formation de qualité, à la fois théologique et profane, adaptée au contexte français.

Pour rappel, actuellement en France deux instituts forment des imams et des aumôniers. Il s'agit de l'institut affilié à l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), proche des Frères musulmans*, dans la Nièvre, et celui de la Grande Mosquée de Paris, toujours selon le JDD.

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