Le prix actuel du pétrole convient parfaitement à la Russie du point de vue de ses recettes budgétaires et de la stabilité de son marché intérieur, a déclaré à la chaîne de télévision Rossiya 24 le ministre russe de l'Énergie, Alexandre Novak.
«La décision qui a été prise [par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, ndlr] permettra d'équilibrer le marché durant le premier et le second trimestres [de l'année prochaine, ndlr]. Nous espérons au moins maintenir les cours actuels», a-t-il déclaré.
En l'absence de décision, le prix du pétrole aurait pu dégringoler, ce qui aurait eu «une influence négative sur le secteur des hydrocarbures et sur les indices économiques», a-t-il ajouté.
Vendredi 7 décembre, Alexandre Novak a confirmé que la Russie avait donné son accord pour réduire sa production journalière de pétrole de 228.000 barils par jour. Auparavant, Moscou avait refusé de réduire ses volumes de production de 300.000 barils par jour, n'acceptant que la moitié de cette réduction voulue par l'OPEP+ (les membres de l'OPEP et 11 autres pays) dans le cadre des discussions à Vienne.
Ainsi, les pays de l'OPEP ont réussi à s'entendre pour retirer du marché 1,2 million de barils par jour, dont 800.000 des pays de l'OPEP et 400.000 de ceux qui ne sont pas membres de cette organisation.
Les négociations de l'OPEP en vue d'un accord sur la baisse de la production de brut se sont retrouvées dans l'impasse vendredi, Riyad refusant d'accéder à la demande de Téhéran d'en être exempté en raison des sanctions américaines, ont indiqué des sources de l'Organisation citées par Reuters.