Le ministre iranien du Pétrole, Bijan Namdar Zanganeh, a affirmé, selon Reuters, que Téhéran était exempté des réductions sur la production de brut.
«L'Iran a été exempté de cette résolution», a indiqué M.Zanganeh cité par Reuters.
Par ailleurs, l'Iran aurait donné vendredi son feu vert à l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour une réduction de la production du cartel de quelque 800.000 barils par jour à partir de l'an prochain.
Toujours d'après Reuters qui se réfère à un responsable de l'OPEP, «l'Iran va insister pour être exempté jusqu'à ce que les sanctions [américaines, ndlr] soient levées».
La Russie a quant à elle refusé de réduire ses volumes de production de pétrole de 300.000 barils par jour, n'acceptant que la moitié de cette réduction voulue par l'OPEP.
Le ministre russe de l'Énergie, Alexandre Novak, a déjà exprimé la position de Moscou à la direction de l'OPEP et au comité de suivi de l'OPEP+ responsable du respect de conditions de l'accord. Le principal argument de la partie russe est le fait qu'en période hivernale, il est difficile de réduire davantage la production de pétrole. Dans le même temps, la Russie s'est dite prête à discuter d'autres conditions à l'avenir.
Les ministres de L'OPEP avaient repris vendredi leurs discussions à Vienne, espérant s'entendre sur une baisse de production de pétrole avant de rencontrer leurs alliés, dont la Russie, en vue d'enrayer la chute des cours constatée depuis deux mois.