L'attaque chimique sur Alep commise le 24 novembre dernier était une tentative pour saboter les négociations sur le règlement pacifique du conflit en Syrie, qui se sont tenues les 28 et 29 novembre à Astana, au Kazakhstan, et pour perturber la création de la zone démilitarisée d'Idlib, a indiqué à Sputnik le professeur de relations internationales à l'Université de Damas, Bassam Abu Abdullah.
Selon l'interlocuteur de Sputnik, «certains groupes terroristes veulent réexaminer l'accord de Sotchi».
«Ils ont été forcés d'accepter les conditions proposées. Par cette attaque à Alep, ils déclarent qu'ils demandent à changer les clauses de l'accord signé», a annoncé M.Bassam Abu Abdullah.
Le 24 novembre, l'agence de presse syrienne Sana a annoncé que des terroristes avaient attaqué le quartier d'al-Khalidiah, à Alep. Le ministère russe de la Défense a fait savoir que le pilonnage avait fait 46 intoxiqués, dont huit enfants. Un bilan évoqué par Sana le lendemain faisait état de 107 blessés. D'après les informations préliminaires évoquées par la Défense russe, les projectiles contenaient du chlore.