«Il importe que les autorités turques retirent toutes leurs troupes, si elles veulent vraiment aider la Syrie. En premier lieu doivent être retirées les troupes ayant illégalement pénétré le territoire syrien», a indiqué Bachar al-Jaafari, l'ambassadeur de Syrie à l'ONU lors d'une conférence de presse à l'issue de la 11e réunion sur la Syrie à Astana.
Si le gouvernement turc ne comprend pas ce message diplomatique, «nous appliquerons d'autres mesures», a averti le responsable.
Au lieu de dépêcher des unités de police en Syrie, la Turquie, qui «manque à ses engagements», y a envoyé des détachements militaires, a condamné M. Jaafari. Conformément à l'accord passé, Ankara devait installer 12 postes de contrôle sur ces territoires, avec des policiers munis d'armes légères. Au lieu de cela, les autorités turques y ont envoyé 11.000 hommes armés, a-t-il souligné.
La récente réunion à Astana (Kazakhstan) a été consacrée à la création d'une commission constitutionnelle en Syrie et à la situation à Idlib.
Le processus de règlement du conflit en Syrie a été lancé à Astana en janvier 2017 en vue de créer des conditions favorables à la formation d'instruments efficaces pour le processus de négociations de paix à Genève, en vue d'accomplir les tâches fixées dans la résolution 2254 du Conseil de sécurité de l'ONU.