L'ambassadeur syrien auprès de l'Onu, Bachar al-Jaafari, s'est vivement élevé contre la présence de forces étrangères dans le pays sans l'accord de ce dernier.
«La Syrie considère toute présence d'une force militaire sur son territoire sans son aval comme uniquement une agression et une occupation. Nous réagirons en conséquence», a-t-il souligné.
Bachar al-Jaafari a notamment évoqué les actions des forces américaines dans le pays.
«Notre ministère des Affaires étrangères a rédigé une note officielle qu'il a envoyé à New York [à l'Onu, ndlr]. Nous estimons que la présence américaine sur notre territoire et les actions hostiles de ce que l'on appelle la coalition internationale dirigée par les États-Unis est également une agression contre notre souveraineté», a-t-il noté.
Six rounds de négociations sur le règlement de la situation en Syrie se sont tenus à Astana: 23-24 janvier, 15-16 février, 14-15 mars, 3-4 mai, 4-5 juillet et 14-15 septembre. À l'issue du dernier volet, la Russie, l'Iran et la Turquie ont adopté un communiqué commun déclarant leur détermination à renforcer le régime de cessation des hostilités, à contribuer à l'établissement de la confiance entre les parties en conflit et à préciser la composition des forces de contrôle dans la zone de désescalade d'Idlib.