À six jours de l'arrivée du prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane en Algérie dans le cadre d'une visite officielle, l'Iran a dépêché le mercredi 28 novembre Abbas Araghchi, le vice-ministre des Affaires étrangères du pays, à Alger pour discuter des relations bilatérales entre les deux pays, et les moyens de les développer davantage. C'est ce qu'a annoncé l'agence de presse officielle iranienne (IRNA), en affirmant que ces entretiens sont habituels entre les deux États. Cependant, n'étant pas annoncée par l'Algérie Presse Service (APS), la visite du diplomate iranien a suscité des interrogations quant à son enjeu.
«De telles consultations ont toujours existé entre les deux pays et figurent désormais en tête de nos priorités», a déclaré le responsable iranien devant la presse à Alger. Évoquant l'objectif de cette visite, l'agence IRNA a affirmé que cette dernière rentre «dans le cadre des consultations politiques sur des questions régionales et internationales» entre les deux pays.
Les manifestants tenaient des pancartes «Mohammed ben Salmane, tu n'es pas le bienvenu en Tunisie», «Qu'il ne vienne pas chez nous», «Non à la souillure de la terre révolutionnaire de Tunisie», «#MBS criminel» et «La place de Mohammed ben Salmane est sur le banc des accusés».
La manifestation s'est déroulée sur l'avenue Habib Bourguiba, dans le centre de Tunis, à l'appel de militants des droits de l'Homme et de journalistes.