Depuis plus de deux semaines, l'île de La Réunion est secouée par le mouvement des «gilets jaunes». Venue pour «dialoguer» pendant «plusieurs jours» afin de «trouver les points de sortie de cette crise», la ministre française des Outre-Mer, Annick Girardin, a été accueillie par les huées des manifestants.
Dès le lendemain de son arrivée, les «gilets jaunes» appelaient au blocage total de l'île.
L'appel circule sur les réseaux sociaux, avec une invitation à remettre en place tous les barrages mercredi matin. La ministre a indiqué lundi qu'elle irait à la rencontre des «gilets jaunes» sur les barrages et ferait des annonces concernant l'emploi et le coût de la vie.
«Je suis là pour écouter les Réunionnais et les Réunionnaises, je suis là pour dialoguer avec eux plusieurs jours, je suis là pour faire avec eux parce que c'est faire ensemble qui permettra à La Réunion de se relever de cette crise de plusieurs jours», a-t-elle déclaré.
Sur la Toile, certains internautes ont apporté leur soutien à la ministre, affirmant que les manifestants ne lui avaient pas permis de dire un seul mot:
Les 17 et 18 novembre, les «gilets jaunes» ont vigoureusement manifesté sur l'île de la Réunion, et par la suite, les autorités locales ont cédé aux exigences des manifestants en gelant la taxe spéciale sur la consommation de carburant.