Le domicile est toujours le lieu le plus dangereux pour les femmes en matière de violences faites à ces dernières, selon un rapport de l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime, publié à l'occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes le 25 novembre. Environ 50.000 femmes ont été tuées par leurs compagnons ou des proches l'année dernière.
«Bien que la grande majorité des victimes de meurtre soient des hommes, les femmes continuent de payer le prix le plus élevé résultant de l'inégalité des sexes, de la discrimination et des stéréotypes négatifs», a expliqué le directeur exécutif de l'Office, Youri Fedotov.
Selon les statistiques, 87.000 femmes ont été tuées l'année dernière, dont près de 58% sont victimes de leurs proches. Ainsi, le taux global de femmes victimes d'homicide s'élève à 1,3 victime pour 100.000 femmes. Quant au taux le plus bas, il est observé en Europe, où il n'est que de 0,7. En ce qui concerne les régions où les femmes ont le plus de risques d'être tuées par leur compagnon ou un proche, il s'agit de l'Afrique et des Amériques. En Afrique, le taux était d'environ 3,1 victimes pour 100.000 femmes, alors que les taux aux Amériques étaient de 1,6 victime, en Océanie de 1,3 et en Asie de 0,9.
La Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes est célébrée annuellement le 25 novembre à l'initiative de l'Organisation des Nations unies.