Le Parlement a adopté définitivement mardi, par un ultime vote de l'Assemblée, les deux projets de loi controversés contre «la manipulation de l'information» en période électorale.
Des associations de journalistes se sont aussi élevées contre ces textes, craignant notamment un premier pas vers une possible censure d'État. De plus, de nombreux internautes ont exprimé leur opposition.
Le chef de l'État français avait annoncé en janvier, lors de ses vœux à la presse, vouloir «faire évoluer notre dispositif juridique pour protéger la vie démocratique de ces fausses nouvelles» dans une allusion à peine voilée aux médias RT et Sputnik.
Dans tous les cas de figure, le projet de loi anti-fake news prend la forme d'un instrument de lutte contre l'agence Sputnik et la chaîne RT, a commenté la rédactrice en chef de ces deux médias Margarita Simonian.