Les scientifiques de l'Université de Pennsylvanie aux États-Unis ont analysé l'influence des réseaux sociaux sur la santé humaine et sont venus à la conclusion qu'ils augmentaient le sentiment de solitude et aboutissaient finalement à la dépression, relate le Journal of Social and Clinical Psychology.
Ainsi, les experts ont organisé une recherche auprès de 143 étudiants utilisant activement Facebook, Instagram et Snapchat. Auparavant, ils avaient mené une enquête pour déterminer l'humeur et le bien-être des volontaires, en mesurant également le temps d'activité moyen sur les réseaux sociaux à l'aide de statistiques iPhone.
À la fin de cette période, les psychologues ont préparé un questionnaire spécial à l'intention des étudiants comportant sept indicateurs: soutien social, peur de ne plus faire partie de son milieu social, solitude, anxiété, dépression, estime de soi et acceptation de soi.
En conséquence, les chercheurs ont découvert que la solitude et la dépression dépendaient directement du temps passé sur des réseaux sociaux, ces troubles étant plus élevés chez les jeunes passant le plus de temps en ligne.
«C'est ironique que moins d'attention portée aux réseaux sociaux rende une personne moins seule. Certains experts ont déjà suggéré une explication, disant que cela pourrait être provoqué par une comparaison inconsciente. Lorsque quelqu'un regarde ce qui se passe dans la vie des autres, disons sur Instagram, il a l'impression que d'autres vivent mieux que lui», ont expliqué les scientifiques.
Néanmoins, les psychologues ne sont pas encore prêts à établir des parallèles avec d'autres groupes d'âge ou des réseaux sociaux non représentés dans l'expérience.