Les cinq généraux-majors de l'Armée nationale populaire algérienne (ANP) ayant été placés, le 14 octobre, en détention provisoire par le tribunal militaire de Blida sur fond d'enquête pour corruption, suite à la saisie de 701 kilogrammes de cocaïne, le 29 mai, au port d'Oran, auraient été remis, le 5 novembre, en liberté dans l'attente de leur procès. C'est ce qu'a rapporté, le même jour, le site d'information Tout Sur l'Algérie citant des sources proches du dossier.
«Cette mesure a été prise sur décision du président de la République», ont précisé les mêmes sources en ajoutant que ces anciens hauts gradés auraient été placés sous contrôle judiciaire en attendant leur procès.
Évoquant les moyens que l'État comptait se donner pour venir à bout de la corruption, M. Louh a annoncé la création d'un pôle pénal dédié aux affaires financières et «qui sera doté de tous les moyens humains et matériels nécessaires lui permettant de mener sa mission avec efficacité, dans la lutte contre la corruption, dans le cadre de la poursuite des réformes du système juridique visant l'amélioration de l'efficacité de cette lutte».