L’Allemagne réagit aux sanctions américaines contre l’Iran

Dans la mesure où il n’est pas encore possible de prévoir quelles seront les conséquences des sanctions américaines anti-iraniennes pour l’économie allemande, Berlin étudie les moyens de protéger les entreprises nationales, a affirmé lundi le porte-parole du gouvernement fédéral, Steffen Seibert.
Sputnik

Londres déterminé à élargir ses relations commerciales avec Téhéran malgré les sanctions
Le porte-parole du gouvernement fédéral allemand Steffen Seibert a commenté les sanctions américaines rétablies lundi contre l'Iran.

«Nous avons indiqué à plusieurs reprises regretter la décision des États-Unis de se retirer du Plan global d'action conjoint. L'influence concrète [des sanctions, ndlr] sur l'économie allemande ne peut pas encore être prévue», a déclaré M.Seibert.

Il a ajouté que Berlin cherchait à l'heure actuelle les moyens de protéger les intérêts des entreprises allemandes.

«Nous suivons et analysons constamment la situation en contact avec nos partenaires européens. Nous étudions les possibilités de préserver la base économique de l'accord [iranien, ndlr] et de protéger nos entreprises», a souligné Steffen Seibert.

«Conduite irresponsable»: Téhéran réagit aux sanctions des USA
En mai dernier, les États-Unis ont annoncé leur retrait de l'accord de Vienne sur le dossier du nucléaire iranien conclu en 2015, avant de rétablir une première série de sanctions contre Téhéran en août. Les pays membres de l'Union européenne, tout comme la Russie et la Chine, ont pour leur part indiqué vouloir préserver l'accord de Vienne. Les États signataires du document ont ainsi convenu de poursuivre leurs efforts pour maintenir les échanges commerciaux avec Téhéran malgré le rétablissement des sanctions américaines.

De nouvelles sanctions ciblant le secteur pétrolier iranien ont été introduites le 5 novembre. Les États-Unis ont ciblé plus de 700 personnes et organisations, dont des banques, des avions et des navires, dans la nouvelle liste de sanctions adoptées contre l'Iran, a annoncé lundi le département du Trésor dans un communiqué.

Discuter