Éducation: la Syrie s’apprête-t-elle à relancer sa coopération avec la France?

Le représentant du Parti Baas auprès de l'Université d'Alep s’est entretenu avec Sputnik des perspectives de coopération entre les établissements d’enseignement syriens et étrangers.
Sputnik

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Dans le contexte de la crise meurtrière déclenchée en 2011, la Syrie a dû restructurer sa coopération internationale en matière d'éducation, a déclaré à Sputnik Ibrahim Hadid, secrétaire du Parti Baas auprès de l'Université d'Alep.

«A l'heure actuelle, nous nous orientons vers des pays tels que la Russie, la Chine, l'Inde et les pays de l'Amérique du Sud», a confié ce représentant officiel.

Selon lui, les étudiants syriens qui sont partis en France pour y poursuivre leurs études avant le début de la crise «continuent de le faire».

«Certains d'entre eux sont rentrés. Nous maintenons des rapports avec ceux qui poursuivent leurs études [en France], mais nous n'y envoyons plus de nouveaux étudiants», explique-t-il.

La France a fait «un pas en avant», mais la Syrie attendrait davantage
À la question de savoir si la Syrie envisageait de reprendre sa coopération avec les universités françaises M.Hadid a répondu que cela dépendrait des possibilités offertes par ces dernières.

«Cela dépend de nos besoins, s'il y a en France des spécialisations intéressantes pour les universités syriennes que ne proposent pas les établissements d'enseignement supérieur d'autres pays. Mais nous donnons bien sûr la priorité à nos amis (pays partenaires, ndlr)», a souligné le responsable.

Toujours d'après M.Hadid, chaque année, 2.000 étudiants de l'Université d'Alep sont envoyés à l'étranger pour y compléter leurs études supérieures.

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