L'épouse de Meng Hongwei, président chinois d'Interpol, dont elle n'a plus de nouvelles depuis plus de dix jours, le croit «en danger» dans son pays et évoque un message que son mari lui a envoyé peu avant sa disparition, rapporte la chaîne WDAM7, qui diffuse une photo de la correspondance.
Puis un second est venu, comprenant seulement une émoticône représentant un couteau. Pour celle qui n'a plus eu de nouvelles depuis, cela veut dire que son époux, qui préside Interpol depuis deux ans, est «en danger». «Je ne suis pas sûre de ce qui lui est arrivé», a-t-elle répondu à des journalistes qui lui demandaient s'il avait été arrêté.
Meng Hongwei a été élu en novembre 2016 pour quatre ans à la tête de l'organisation qui compte aujourd'hui 192 pays et permet aux polices de ses États membres d'échanger des informations.
Le dimanche 7 octobre, la Chine a confirmé les informations relayées par les medias, annonçant que Meng Hongwei était soupçonné de corruption et visé par une enquête dans son pays.